Pendant un mandat de Camillien Houde, maire de Montréal, une de ses réalisations les plus marquantes fut l'installation de vespasiennes. À l'exemple de ce qui avait existé à Rome et qu'on retrouvait à Paris, il fit construire des urinoirs et des toilettes à la Place d'Armes, aux squares Philip, Victoria et Viger. Lorsqu'on réaménagea le square Viger pour la construction du métro, on devait démolir ce qui restait de la camillienne qui s'y trouvait. Comme le pavillon d'entrée était de belle architecture, on décida d'installer ce dernier au square Saint-Louis du Plateau-Mont-Royal. Dans ce kiosque, on y vend maintenant des fleurs .
Par dérision, on s'amusa à appeler ces toilettes publiques des " camilliennes ", se référant aux vespasiennes de la Rome ancienne ainsi nommées à cause de l'empereur Vespasien (9-79) .
Celui-ci avait décidé de lever un impôt sur la collecte d'urine utilisée par les teinturiers. Moqué pour cet impôt, il répondit : « L'argent n'a pas d'odeur », phrase devenue aujourd'hui proverbiale.
(Source : http://www.histoireplateau.org/personnages/camillienHoude/camillienHoude.html)Par dérision, on s'amusa à appeler ces toilettes publiques des " camilliennes ", se référant aux vespasiennes de la Rome ancienne ainsi nommées à cause de l'empereur Vespasien (9-79) .
Celui-ci avait décidé de lever un impôt sur la collecte d'urine utilisée par les teinturiers. Moqué pour cet impôt, il répondit : « L'argent n'a pas d'odeur », phrase devenue aujourd'hui proverbiale.
Camillien Houde
Marie de Montréal
1928-1932
1934-1936
1938-1940
1944-1954
Vespasiennes de la place d'Armes - 1930
Vespasiennes de la place d'Armes - 1960
Vespasienne de la place d'Armes - 1930
Source : Flickr
Intérieur des vespasiennes de la place d'Armes 2009
Intérieur des vespasiennes de la place d'Armes - 2009
Intérieur des vespasiennes de la Place d'Armes, 1932.
Intérieur des vespasiennes de la Place d'Armes, 1932.
Intérieur des vespasiennes de la Place d'Armes, 1932.
Vespasienne du Square Dominion - 1930
Source : flickr
Vespasienne du square Dominion, Montréal, 1942
Source : Héritage Montréal
Vespasienne du square Dominion
Source : Université de Montréal
Vespasienne du parc Western
Source : Flickr
Vespasienne du square Victoria
Source : Flickr
Vespasienne du square Victoria
Vespasienne du square Viger aujourd'hui localisée au square Saint-Louis.
Source : Archives de la Ville de Montréal
Vespasienne du square Viger
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives (VM94-U-2205-5), © Héritage Montréal
Ancienne vespasienne du square Viger
© Ville de Montréal, SDCQMVDE, Direction des grands parcs et
de la nature en ville (DM5 #89 493), © Héritage Montréal
Vespasienne du square Viger
Source : Flickr
Vespasienne du square Viger.
Source : Université de Montréal
Vespasienne de square Saint-Louis
Source : Héritage Montréal
Vespasienne du square Cabot de nos jours
Vespasiennes du square Philipps, face au magasin Morgan.
Source : Sccop.it
Né à Montréal, Jean-Omer Marchand fait l'apprentissage de son art chez Perrault et Mesnard ainsi qu'à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il est l'un des architectes les plus importants au pays. Ses oeuvres se repèrent encore aujourd'hui à plusieurs endroits dans la ville. Parmi ses réalisations, on lui doit, avec la collaboration de l'architecte américain Samuel Stevens Haskell, la Chapelle du Grand Séminaire des prêtres de Saint Sulpice (1902-1907), la maison mère des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame (1904-1906) - l'actuel collège Dawson - la cathédrale de Saint-Boniface au Manitoba, la résidence de Sir Rodolphe Forger dans le Square Mile, la rénovation d'immeubles gouvernementaux et de soins hospitaliers, les vespasiennes du Square Phillips. (Héritage Montréal).