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vendredi 28 septembre 2012

Maison Saint-Gabriel

La maison Saint-Gabriel est un musée montréalais, située dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. C'est l'un des vestiges du régime français au Canada et la plus ancienne maison de ferme de la ville de Montréal.


Maison Saint-Gabriel
Source : Wikipédia

La maison Saint-Gabriel est construite sur un terrain qui jadis se trouvait au centre d'une importante propriété remembrée par Marguerite-Bourgeoys et la congrégation de Notre-Dame. On donnait le nom de Pointe-Saint-Charles à cette partie de terre située au sud de la première ferme appelée Saint-Gabriel.
De style québécois apparenté au style normand selon les uns, breton selon les autres, la maison mesurait 50 pieds sur 30. Elle comprenait un rez-de-chaussée à ras le sol, un étage et des combles équivalent à deux étages. Le toit était encadré par deux hautes cheminées en pierre.
Il ne faut pas confondre la Maison Saint-Gabriel avec la ferme Saint-Gabriel des Sulpiciens: celle-ci, érigée plus au nord à Pointe-Saint-Charles, a été construite vers 1659. Le dernier bâtiment de cette ferme a été détruit en 1883. Ce n'est que vers 1930 qu'on commença à utiliser « Maison Saint-Gabriel » pour désigner la ferme de la congrégation Notre-Dame, en hommage juste à la ferme disparue des Sulpiciens. (Wikipédia)


Ferme Saint-Gabriel, vers 1865
Source : Wikipédia
 
 
La maison, construite par François Le Ber (1626 - 1694) vers 1660, est acquise en 1668 par Marguerite Bourgeoys fondatrice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal. Cette belle maison de ferme sert alors à accueillir les filles du Roy jusqu'en 1673. Elle est aussi utilisée comme ouvroir et petite école.
Un incendie détruit la maison en 1693 et seuls la laiterie et l'appentis-est résistent aux flammes. En 1698, on reconstruit la maison, sur les fondations du bâtiment d'origine. L'appentis-ouest, le quartier des engagés, est agrandi en 1826 pour permettre le logement des engagés de la ferme. Une impressionnante grange en pierre construite dans la seconde moitié du XIXe siècle est située à proximité du bâtiment principal.
Sur la façade de la maison on peut voir l'inscription de deux dates, 1668 et 1698, qui rappellent l'achat de la maison et sa reconstruction après l'incendie de 1693.(Wikipédia)


Date de l'achat de la Maison Saint-Gabriel

La ferme Saint-Gabriel,
Henry Richard S. Bunnett, 1886
Source : Wikipédia


En 1965, la Maison Saint-Gabriel avec sa grange de pierre et ce qui reste du vaste domaine d’autrefois, est classée monument historique par la commission des Monuments historiques du Québec. En mars 1966, elle devient un musée et ouvre ses portes aux visiteurs. Le 8 juin 2007, la maison Saint-Gabriel est reconnue comme lieu historique national du Canada. (Wikipédia).


Ferme Saint-Gabriel, date inconnue.
Source : Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal

Maison de ferme Saint-Gabriel, vers 1895.
Source : Wikipédia

Le 1er novembre 2010, le musée inaugurait le nouveau pavillon Catherine-Crolo, dont le nom commémore la mémoire de la première intendante de la ferme de la congrégation de Notre-Dame. La direction du musée avait présenté le projet le 10 août 2009, projet qui consiste à transformer le pavillon Jeanne-Leber et à l'intégrer au complexe muséal.


Maison Saint-Gabriel
Source : BANQ


Ferme Saint-Gabriel, 1905-1907.
Source : Flickr


Maison Saint-Gabriel, vers 1915.
Source : BANQ, Pistard.


Intérieur Maison Saint-Gabriel, 1915.
Source : BANQ, Pistard.

Charpentes - Maison Saint-Gabriel, 1915.
Source : BANQ, Pistard.


Vue rapprochée d'un pétrin et d'une baratte datant du 18e siècle.
Source : BANQ, Pistard.


Vue éloignée de l'autel dans la chapelle de la communauté, 1915.
Source :  BANQ, Pistard

Vue éloignée du détail de la charpente des combles, et la présence de vieux objets dans le grenier,1915.
Source : BANQ - Pistard


Soeurs devant la Ferme Saint-Gabriel, 1946.
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Maison Saint-Gabriel, 1946.


Maison Saint-Gabriel, 1946.


Le pavillon, construit en 1964 pour y loger les religieuses, est appelé à être converti en pavillon d'accueil et de services aux visiteurs. Le nouveau pavillon abrite aussi la boutique du musée, des aires d'animation et un réfectoire. Une partie des travaux liés à cet agrandissement ont consisté à ajouter une réplique d'un four à pain d'époque et un tunnel souterrain pour relier la grange en pierre au nouveau pavillon.
Le coût total du projet est de 9,5 millions de dollars. Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada ont versé respectivement 3,2 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour la réalisation de cet agrandissement. La congrégation de Notre-Dame pour sa part, a fait don du bâtiment et des terrains qui l'entourent et d'autres partenaires du musée ont complèté le financement.


Ferme Saint-Gabriel et poulailler, date inconnue.
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Ferme Saint-Gabriel, date inconnue.
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal



Vue aérienne du parc LeBer et de la ferme Saint-Gabriel
Source :  Ville de Montréal, SDCQMVDE, Direction des grands parcs et de la nature de la ville,
© Héritage Montréal


Salle commune, Maison Saint-Gabriel
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Cuisine de la Maison Saint-Gabriel
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Chambre, Maison Saint-Gabriel
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Maison Saint-Gabriel, date inconnue.
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montr


Maison Saint-Gabriel, 1937.
Source : Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Maison Saint-Gabriel, 1965.
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal

Architecture

Typique de l'architecture de la fin du 17e siècle, la maison de ferme rectangulaire est érigée à partir d'une charpente en chêne et frêne à tenon et mortaise, oeuvre des charpentiers Langenois et d'Antoine Tesserot. Son toit de tôle à la canadienne, à deux versants, est percé de lucarnes, orné d'un clocheton et terminé aux extrémités par un mur coupe-feu. Ses fondations à éperons, qui protègent du gel/dégel et stabilisent en cas de glissement de terrain, atteignent deux mètres d'épaisseur au sous-sol. Les fenêtres des murs de pierres, autrefois blanchis à la chaux, sont typiques avec leurs petits carreaux. À l'intérieur, le rez-de-chaussée est une salle commune servant autrefois de salle de classe, de réfectoire et de salle de réception et dotée d'un superbe plafond en caissons et d'un foyer. Dans la cuisine se trouve un immense évier en pierre noire, une rareté. L'étage est anciennement réservé à la chapelle, au dortoir et à la chambre des Filles du Roy tandis que des objets divers sont entreposés au grenier. Du côté est, un appentis à trois versants, encore visible aujourd'hui, sert de laiterie.
Au 19e siècle est ajoutée l'aile ouest, pourvue d'un foyer servant de four à pain, et logeant les employées.
(Héritage Montréal).


Ferme Saint-Gabriel
Source :  Fonds des archives Maison Saint-Gabriel, © Héritage Montréal


Musée de la Maison Saint-Gabriel.
Source : Québec Original.


Pièce de la Maison Saint-Gabriel


Intérieur de la Maison Saint-Gabriel


Instruments de cuisine, Maison Saint-Gabriel.


Métier à tapisser dans le grenier, Maison Saint-Gabriel



Classée monument historique depuis 1965, la maison est restaurée et ouverte au public l'année suivante. Elle fait partie de l'aire de protection de la Ferme Saint-Gabriel. La grange de 1870 en pierre des champs est reconstruite en 1992. (Héritage Montréal).



Maison Saint-Gabriel, 2012


Maison Saint-Gabriel, 2012.





Magasin Morgan devenu La Baie


 

Magasin Morgan, Montréal, 1890.
Source : Wikipédia


Henry Morgan


Troisième garçon d’une famille modeste, Henry Morgan débute en 1837 à Glasgow dans un commerce en gros. Il immigre à Montréal en 1844 et s'associe, l'année suivante, à David Smith pour faire de la vente au détail de tissus et d'articles généraux. En 1849, son association avec Smith prend fin et son frère James Morgan se joint à lui pour former la Henry Morgan & Company. En 1866, le commerce s'installe dans des locaux plus grands et quitte la rue McGill (aujourd'hui le 478 McGill) où il est installé depuis 1854, pour la rue Saint-Jacques dans un vaste édifice de quatre étages. En 1872, le magasin Morgan innove en mettant des articles en vitrine, pratique tout à fait inusitée à l'époque. (Wikipédia)


Immeuble du 478, rue McGill, Montréal.


Henry Morgan & Company, rue Saint-Jacques, 1891.


En 1873, Henry Morgan est propriétaire d'un des plus importants magasins de Montréal, le magasin Morgan installé rue Saint-Jacques au coin du square Victoria. Vers 1874, la Henry Morgan and Company devient la première maison de vente au détail au Canada à se doter de rayons, inspirée du grand magasin parisien Le Bon Marché. (Wikipédia)



Le magasin Morgan en 1875, à l’angle de McGill et Saint-Jacques (disparu).
 Ce cliché exceptionnel illustre l’allure probable de nombreux commerces
 de la rue Notre-Dame à l’époque. Remarquez les colonnes de fonte.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, vers 1890.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, 1894.
Source : "Montreal Illustrated", 1894, BANQ

La compagnie poursuit son expansion et, en 1891, décide de quitter le Vieux-Montréal pour s'installer rue Sainte-Catherine, face au Square Phillips. Ce déménagement est d'abord considéré par plusieurs commerçants montréalais comme une catastrophe commerciale et une invasion importune d'un chic quartier résidentiel. Cependant, en peu de temps, de nombreux autres commerçants s'installent sur la rue Sainte-Catherine qui devient, au début du XXe siècle, la plus importante artère commerciale de Montréal.
Neuf mois après la mort de son frère James, Henry Morgan décède à son tour, le 12 décembre 1893, laissant une entreprise prospère aux mains de ses neveux James II Morgan et Colin Daniel Morgan.
La Henry Morgan & Company demeure une entreprise familiale jusqu'à sa vente au magasin La Baie en 1960. Le grand magasin Morgan de la rue Sainte-Catherine devient un La Baie en 1972. (Wikipédia).



Une machine à coudre : « Un cadeau de Noël bien sensé ». 1897.
 Catalogue des articles de Noël d'Henry Morgan & Co., 1897, p. 11.


Conscient de l'importance des ventes générées par la fête de Noël, Morgan publie également des éditions spéciales pour cette occasion, du moins jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle. L'exemplaire le plus ancien de ce type de catalogue qu'on a pu trouver - il date de 1897 - étonne par le fait qu'il consacre une page entière à un seul produit ou à une gamme de produits, que ce soient des machines à coudre, des jumelles de spectacle importées de France, des lampes à gaz portatives, un ensemble de bouilloire et de poêlon de table, ou une vaste série de jouets, depuis les chevaux berçants jusqu'aux poêles miniatures, en passant par des jeux de construction. Il présente également un encart en couleur de deux pages consacré à des poupées de Noël, une exception à l'époque. En effet, les catalogues comportent rarement de la couleur et aucune autre édition de Morgan connue n'utilise ce précédé (Musée des Civilisations).



Lampe à gaz portative « Niagara ». 1897.
 Catalogue des articles de Noël d'Henry Morgan & Co, 1897, p. 42



Un jouet classique : l'étang à poissons et ses cannes aimantées. 1897.
L'un des éternels favoris offert par Morgan en 1897.
 Catalogue des articles de Noël d'Henry Morgan & Co., 1897, p. 75.





Présentation couleur de poupées de Noël. 1897. Comme l'illustre cette rare planche en couleur, Morgan déploie de grands efforts pour attirer l'attention sur son assortiment de ravissantes poupées pour tous les goûts. Catalogue des articles de Noël d'Henry Morgan & Co., 1897, insérée entre les pages 96 et 97.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, vers 1900.

    
Le premier magasin construit en face du square Phillips entre 1890 et 1891 est conçu par John Pearce Hill. Le bâtiment de quatre étages occupe toute la tête d'îlot sur Sainte-Catherine. Recouvert d'un magnifique grès rouge importé d'Écosse, son architecture classique donne un aspect massif au bâtiment tout en exprimant une influence néo-romane par ses grandes arches et ses bas-reliefs sculptés. À l'intérieur, on privilégie un décor luxueux de marbre et de boiseries sur trois étages de rayons, le quatrième étage étant à l'époque réservé aux ateliers Morgan où couturières, ébénistes et rembourreurs produisent divers articles mis en vente sur place.Morgan fait paraître les premières annonces sur son service de vente par catalogue en même temps qu'il ouvre son nouveau magasin, face au carré Philip, en 1891. Le magasin est agrandi en 1902 avec un bâtiment de cinq étages donnant sur Aylmer.(Héritage Montréal).

En 1923, après un temps record de 196 jours de travail, une construction de huit étages est ajoutée sur Union, en harmonie avec les bâtiments existants. Recouvert d'une pierre artificielle rouge harmonisée à la pierre rouge d'Écosse, le bâtiment à charpente en béton possède de hauts pilastres classiques, de larges vitrines à baies cintrées et une composition symétrique, d'influence Beaux-arts. De plus, le rappel des arches allongées ainsi que le traitement d'axes horizontaux au rez-de-chaussée et au troisième étage viennent unir les bâtiments pourtant différents. À l'intérieur, l'aménagement s'enrichit progressivement à partir de 1927 : tabagie, élévateurs, barbier, salle de détente avec foyer, galerie d'art, salle de concert, magasin d'alimentation. Le but est d'attirer les clients sur une base quotidienne.
Un dernier agrandissement est réalisé en 1964 par les architectes Bolton, Ellwood & Aimers sur Maisonneuve, suivant un style moderne qui contraste avec la partie construite au 19e siècle. Le sous-sol est relié au métro depuis 1966 (Héritage Montréal).



Henry Morgan & Company, rue Union, date inconnue.



Des chapeaux par centaines. 1907. Le printemps et l'été, la clientèle de Morgan peut choisir entre 500 à 1000 styles de chapeaux qui représentent la production chapelière de Paris, de Londres et de New York, et celle de ses propres ateliers. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1907, p. 11.


Le catalogue s'enrichit de nouvelles lignes de produits à mesure que l'agrandissement du magasin en permet l'étalage. Dès 1905, le consommateur peut donc commander rideaux, jouets, argenterie, coffres et valises, images et cadres, articles de sport, machines à coudre, appareils électriques et confiserie.
Après la création de la Dominion Motor Car Co., en 1906, et d'une usine, l'année suivante, Morgan propose un éventail considérablement élargi de biens et de services. Mise sur pied pour l'entretien du parc automobile du magasin, cette compagnie peint et répare aussi les véhicules des clients et construit des bateaux à moteur. Quant à l'usine, elle fabrique
« tout ce qui est nécessaire à la construction et à l'ameublement de bâtiments privés et publics » et, si les usagers du service de vente par catalogue ne peuvent utiliser en tous les services, ils sont invités à commander planchers, installation électrique et luminaires, plomberie, mobilier, nettoyage de tapis, rembourrage et matelas. (Musée des Civilisations).



Quatre modèles d'automobiles disponibles chez Morgan. 1907. Le magasin sert d'agent à plusieurs manufacturiers automobiles locaux et européens, et vend, pendant une courte période, des voitures par catalogue. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1907, p. 143.



Six modèles de bâtons de golf vendus par Morgan. 1907. Les articles de sport comprennent une panoplie de bâtons de golf, dont les manches sont fabriqués en noyer et les têtes, forgées à la main. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1907, p. 125.



Embarcations à moteur vendues par la Dominion Motor Car. 1907. Par l'entremise de sa société, la Dominion Motor Car Co., Morgan vend des embarcations à moteur par catalogue. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1907, p. 144



Assortiment de jouets à 50 cents. 1908.
Catalogue de Noël d'Henry Morgan & Co. 1908.


Les catalogues de Noël ultérieurs adoptent une mise en page plus classique, chacune des pages offre une description et une illustration de plusieurs objets. Les articles de Noël ou du Nouvel An, étiquettes de cadeaux, cartes de souhaits, calendriers et autres nouveautés saisonnières, que le magasin souhaite écouler rapidement, sont présentés dans les premières pages. On trouve, réunis dans l'édition de 1908, des jouets, de la porcelaine et des pièces d'argenterie, ainsi que divers articles de maison, classés par prix dans le but d'aider les consommateurs soucieux de respecter les limites de leur budget dans leur choix de cadeaux. (Musée des Civilisations)


 
Galerie d'Art, Henry Morgan & Company, date inconnue.

Salle principale de la galerie d'art du magasin Morgan. 1909. Fidèle à son image de grand magasin de qualité, Morgan inaugure une galerie d'art à l'étage supérieur de sa nouvelle annexe, avenue Aylmer, au début des années 1900. Il y vend des huiles et des aquarelles de certains maîtres mineurs, comme Corot, Fantin, Poussin et autres, et note que « le public d'aujourd'hui a de nombreuses occasions d'acquérir des ouvres d'une qualité certaine à des prix pour toutes les bourses. » Catalogue printemps/été d'Henry Morgan & Co., 1909, p. 4.





Quelques tenues vestimentaires pour hommes offertes par Morgan. 1909. Morgan fait la promotion de la grande qualité de son service de tailleur pour les vêtements civils, militaires, d'équitation ou de livrée. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1909, p. 68.





Équipement de salle de bain vendu par Morgan. 1909. L'installation d'appareils sanitaires - incluant plancher de tuiles, bain en métal émaillé, douche, lavabo et plomberie - par les employés de son usine, est l'un des services offerts par Morgan. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1909, p. 97





Décor illustrant un revêtement de sol disponible chez Morgan. 1909. Le magasin offre une sélection de motifs de parquet. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1909, p. 80.




  

Voitures d'enfants vendues par Morgan. 1909. La clientèle est invitée à demander un catalogue spécial présentant de nombreux modèles de voitures d'enfants, dont quelques-unes seulement sont illustrées dans le catalogue principal. Ces articles comptent parmi les articles encombrants que le magasin ne livre pas gratuitement. Catalogue printemps-été d'Henry Morgan & Co., 1909, p. 99.



Choix de cadeaux de Noël à 7,50 $. 1908. On y trouve des couteaux à dépecer le poisson, à poignée nacrée, une pendulette de voyage de huit jours, au balancier en cuivre, et une théière Queen Ann en argent. Catalogue de Noël d'Henry Morgan & Co., 1908, p. 46


L'arrivée du téléphone chez Morgan, vers 1909, vient bouleverser l'organisation du service de vente par catalogue. Le dernier catalogue connu paraît l'année suivante puis, au début des années 1920, le service comme tel cesse d'exister, ses activités absorbées par un nouveau « service de magasinage ». Ce service balbutie peut-être avant 1923, mais il est certainement élargi et renforcé avec l'achèvement, cette même année, du nouveau bâtiment annexe de Morgan, avenue Union, dans lequel on a installé une grande centrale téléphonique. Le service est conçu pour rendre le magasinage aussi commode que possible à la fois pour les clients qui font leurs emplettes par courrier ou par téléphone et ceux qui, en magasin, ont besoin d'aide pour effectuer un achat complexe. Il survit jusque dans les années 1950, mais les ventes par catalogue du magasin déclinent après 1910 et semblent avoir à peu près disparu après 1930. (Musée des Civilisations)


Henry Morgan & Co.Département des habits masculins, circa 1910.


Salle de réception, Henry Morgan & Co, vers 1910.
Source : BANQ, Pistard.


Ajouter une légende
'usine de Morgan, côte Beaver Hall, Montréal. L'usine se trouve
dans un bâtiment distinct, au pied de la côte Beaver Hall.


Henry Morgan & Co. rue Alymer, Montréal, 19?


Henry Morgan & Co, carte postale, date inconnue.



Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, vers 1913.
Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/VIEW-13215/

    
Henry Morgan & Co., 1916


Livret "80 Years of Merchandising. Henry Morgan & Company Limited, Montreal", 1923.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, 1936.
Source : Montréal en quartiers, Héritage Montréal


Facture du magasin Henry Morgan & Co. Limited, 1936.
Source : Centre d'histoire de Montréal.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, 1937.



Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, 1939

Lors de la visite du couple royal, le roi George VI et la reine Elizabeth, nous voyons la façade pavoisée du magasin Henry Morgan & Co.Limited, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal. Nous apercevons, surmontée d'armoiries et d'une couronne, une immense reproduction des souverains en costume d'apparat avec l'inscription : «Welcome to our Sovereigns»



Un gros thermomètre, installé sur l'auvent du magasin Morgan's à Montréal, indique
 l'objectif financier à atteindre par la vente d'obligations de la Victoire. 1944.


Parade de la victoire en 1945, devant le magasin Morgan.
Source : Montréal en quartiers, Héritage Montréal


Façade du magasin Morgan durant le temps des Fêtes, 1946.


Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine, 1947.


.Henry Morgan & Company, rue Sainte-Catherine,1956.
Source : Archives de la STM.


Le magasin La Baie, première bâtisse et annexe rue Union, date inconnue.
Source : Montréal en quartiers, Héritage Montréal.



Le magasin Morgan de Montréal, devenu La Baie en 1972
Source : Wikipédia


En 1960, la compagnie de la Baie d'Hudson, la plus vieille entreprise de vente au détail au Canada fondée en 1670, achète les magasins Morgan's de Toronto, Montréal, Ottawa et Hamilton. À Montréal, l'entreprise est si bien ancrée dans les habitudes des résidents que le nom Morgan's ne devient La Baie qu'en 1972. (Héritage Montréal).


Magasin La Baie
Source : Le Devoir

En 2005, l'homme d'affaires américain Jerry Zucker acquiert La Compagnie de la Baie D'Hudson, qui essuie plusieurs déficits depuis quelques années. Le magasin de la rue Sainte-Catherine préservera-t-il son cachet, ses activités et tout ce qu'il évoque pour l'histoire du quartier ? (Héritage Montréal).