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jeudi 26 juillet 2012

Square Saint-Louis

Le square Saint-Louis ou carré Saint-Louis est un square situé dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal à Montréal. Ce parc est situé entre la rue Sherbrooke et l'avenue des Pins, longeant la rue Saint-Denis et l'avenue Laval. La section piétonnière de la rue Prince-Arthur y débouche à l'ouest et rejoint le boulevard Saint-Laurent.(Wikipédia).


Square Saint-Louis, Montréal, QC, vers 1910

La Ville achète à Alexandre Maurice Delisle de la côte à Baron un terrain en 1848. Elle y fait construire un réservoir d'aqueduc à ciel ouvert, le réservoir Jean-Baptiste.
Avec l'incendie de 1852, les autorités réalisent que le réservoir ne suffit plus à la demande et il est remplacé en 1879 par le réservoir McTavish. L'espace occupé par le bassin est remblayé et aménagé en parc public dès l'année suivante. La petite bourgeoisie canadienne-française, attirée par le lieu, s'installe dans de prestigieuses résidences qu'elle érige tout autour.
Rapidement, le square est fréquenté par les artistes, bohémiens et poètes qui résident à proximité : Émile Nelligan au 19e siècle, Pauline Julien, Claude Jutra, Gaston Miron, Michel Tremblay à partir des années 1970.
Aujourd'hui encore, le square est propice aux rencontres amicales et au repos, mais aussi aux prestations d'artistes itinérants ou aux manifestations artistiques comme le Festival international de la littérature.(Héritage Montréal).


Voir la vidéo tirée des Archives de Radio-Canada en cliquant sur le lien suivant :


Carré Saint-Louis, Montréal, vers 1895.


Le square Saint-Louis, 1902


Le bassin du square Saint-Louis transformé, pendant l'été, en une station balnéaire pour les enfants. 1902


Square Saint-Louis, bassin et fontaine, carte postale, 1906.
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives (VM94-D-135),
© Héritage Montréal

En 1852, un incendie d’une rare intensité éclate à Montréal. Les dommages sont considérables : presque la moitié des maisons de la ville en cendres et 9000 sans abri. Les autorités décrètent le creusage du canal de l’Aqueduc et votent l’achat de puissantes pompes. L’eau est ainsi poussée jusqu’au réservoir McTavish, sur le flanc du mont Royal. En 1856, celui-ci remplace le réservoir de la Côte-à-Baron, insuffisant pour les besoins d’une ville en pleine expansion.
Après l’incendie, ce dernier est désaffecté et remplacé par le carré Saint-Louis. Inauguré en 1876, il s’agit alors d’un des plus beaux squares de la ville. La bourgeoisie francophone se prélasse sous les nombreux érables du parc. Les hommes portent encore "favoris, mouches, moustaches, impériales et barbes". C’est ainsi que le conteur Robert de Roquebrune se remémore les doux souvenirs de son enfance dans "Quartier Saint-Louis". (Source : Mont-Royal.net)


Carré Saint-Louis, Montréal, vers 1910.
  

Carré Saint-Louis


Vue partielle du square Saint-Louis et de la rue Saint-Denis
© Bibliothèque et Archives nationales du Québec,
 Albums de rues E.-Z. Massicotte – MAS 6-8-e, © Héritage Montréal


Square Saint-Louis avec la fontaine, carte postale
© Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal


Fontaine du square Saint-Louis, carte postale
© Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal


J.-L. Mott conçoit la fontaine de fonte du carré Saint-Louis en 1849. D’une hauteur de quatre mètres, elle domine le square. La statue d’Octave Crémazie, homme de lettres et poète québécois, fait également partie intégrante du carré Saint-Louis. L’écrivain Louis Fréchette fait des pieds et des mains pour recueillir des fonds dans le but d’ériger un monument en l’honneur de Crémazie. C’est finalement le 24 juin 1906 que se tient le dévoilement final.(Source : Mont-Royal.net)


Monument Octave Crémazie, carré Saint-Louis, vers 1910.
    
Les bâtiments autour du carré Saint-Louis connaissent une revitalisation. En effet, les parements en brique sont remplacés par de la pierre et des ornements sont ajoutés. Dans les années soixante, la restructuration urbaine contribue à détruire le réseau des espaces verts, notamment le corridor avec le parc Lafontaine. La construction d’immeubles en hauteur, comme l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec sur la rue Saint-Denis, y est en partie responsable. (Source : Mont-Royal.net)


Enfants au square Saint-Louis, carte postale
© Dinu Bumbaru, © Héritage Montréal


Carré Saint-Louis, Montréal, carte postale.


Après le départ de la bourgeoisie vers Outremont, le square est menacé de dégradation dans les années 1960-70, avec la construction massive d'immeubles-tours dans les environs - Villa Médica, des tours à appartements, l'Institut de tourisme et d'hôtellerie - mais également avec des rénovations résidentielles douteuses. À la fin des années 1990, la restauration du square lui redonne ses lettres de noblesse et son caractère romantique.(Héritage Montréal)


Square Saint-Louis, l'été
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives
(VM94-U-3791-10), © Héritage Montréal


Square Saint-Louis, Montréal.
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives (VM94-A-388-3), © Héritage Montréal


Vue en direction de la fontaine asséchée et intégrée à un terrain de jeu
Source : Université de Montréal


Vue en direction de la fontaine asséchée et intégrée à un terrain de jeu
Source : Université de Montréal

 
Fontaine décorative du square Saint-Louis 1849
© Ville de Montréal, SDCQMVDE, Direction des grands parcs
et de la nature en ville (DM5 #98 199), © Héritage Montréal


Square Saint-Louis, ouvriers creusant autour de la fontaine
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives
 (VM94-D 1901.174(2)), © Héritage Montréal


Square Saint-Louis, avec arbres
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives
 (VM94-A-810-18), © Héritage Montréal


Quelques maisons autour du square Saint-Louis
© Ville de Montréal. Gestion de documents et archives
(VM94-D 1901.174(5)), © Héritage Montréal


Le poète Gérald Godin et la chanteuse Pauline Julien élisent domicile au 336 square Saint-Louis. Un poème de Michel Bujold intitulé "Lettre à Jean Drapeau" orne le mur de leur maison. À proximité du carré Saint-Louis, dans une chambre miteuse du 3670 rue Saint-Denis, un jeune homme d’origine haïtienne survit du mieux qu’il peut. C’est à cet endroit qu’il produit une histoire de "nègre sexuel affamé de chair blanche" qui devient un succès instantané : "Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer." Dany Laferrière est aujourd’hui un écrivain prolifique, dont l’oeuvre est reconnue à l’échelle internationale. Durant les dernières décennies, d’autres artistes, comme Gaston Miron, Claude Jutras, André Gagnon et Yves Navarre, demeurent dans les environs du carré Saint-Louis. (http://www.mont-royal.net/histoire/3/l-histoire-du-carre-saint-louis_0307.html)


Vespasienne du carré Saint-Louis (anciennement Viger)


Vespasienne du square Saint-Louis, 1985
© Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
 Fonds d’archives Claude-Jutra(46P-025:F6/97 (2)), © Héritage Montréal


Maison Marances de Rosay, 3500 av. Laval
Architecture du 19e siècle, Style Queen Anne
Source : Université de Montréal


Maisons modernes jumelées insérées parmi des maisons victoriennes.
Source : Université de Montréal


Maisons victoriennes contigües
Source : Université de Montréal


Maisons victoriennes en rangée
Source : Université de Montréal


Détail d'une maison victorienne
Source : Université de Montréal


Maisons victoriennes en rangée
Source : Université de Montréal


Rue du Square Saint-Louis
Source : Université de Montréal

 
Carré Saint-Louis de nos jours


Fontaine en fonte datant de 1849
Source : Université de Montréal

 
La fontaine actuelle au carré Saint-Louis.




Le 7 juin 2005 a lieu l’inauguration du buste d’Émile Nelligan, une oeuvre réalisée par Roseline Granet. Le concours pour la création de l’oeuvre avait été lancé au printemps 2004 par la Fondation Émile-Nelligan. Le comédien Albert Millaire, accompagné de la violoniste Anne Robert, récite deux poèmes de Nelligan. Le monument en l’honneur du grand poète se situe à l’angle de l’avenue Laval et square Saint-Louis.(Source : Mont-Royal.net)


Nelligan au carré Saint-Louis. Oeuvre du peintre québécois Jean-Paul Lemieux.


Oeuvre La Sainte Trinité du scupteur Armand Vaillancourt
Carré Saint-Louis, Montréal.

Square Saint-Louis… Presque sagement alignés, trois piédestals supportent des formes esquissées à même des pièces de rebuts. En les élevant sur ces tiges de métal, Armand Vaillancourt accorde beauté et commémoration à des matériaux jugés peu nobles ou justes bons à jeter. Dans la nature ou dans des « cours à scrap » (chantiers de ferraille), Vaillancourt récupère et imagine La Sainte Trinité dans trois morceaux d'une pompe cassée par une grue de démolition et refaçonnés par un broyeur à billes.
Avec Armand Vaillancourt, les matériaux rejetés ou hors d'usage sont élevés à hauteur de symbole. N'essayons pas d'y trouver des formes réalistes de plantes, d'animaux … : le regard des passants, leur imagination doivent donner vie à ces matières industrielles qui fascinent l'artiste. Dans ses oeuvres souvent réalisées lors de performances, le geste préside à la création. La tradition des beaux-arts en prend pour son rhume et que dire de la religion !
Depuis sa conception vers 1960, La Saint Trinité de Vaillancourt a voyagé. Pendant quelques années, on a pu voir cette oeuvre devant la Brasserie Le Gobelet et l'artiste l'a présentée lors de l'événement Confrontation '65 au Jardin botanique, avant de l'installer en 1972 au square Saint-Louis dans le cadre de La fête de l'oeil et de la main. Un événement mémorable, une invitation quotidienne aux passants.
Armand Vaillancourt fera don de sa sculpture aux Montréalais. La Ville accepte de la laisser sur place. Ayant survécu à un mystérieux vol en 1979, on peut la revoir aujourd'hui, square Saint-Louis, entourée d'arbres, tout à côté d'une autre de ses oeuvres : Hommage au Tiers Monde. (Héritage Montréal).












3 commentaires:

  1. La fontaine qui se trouve aujourd'hui au square Saint-Louis porte le nom de Fontaine Lacroix. Elle fut installée à l'origine au square Viger en 1850.
    C'est en 1931, lors du prolongement de la rue Berri au travers le square Viger que la fontaine fut déménagée à son site actuel au square Saint-Louis.

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  2. Camilien Houde avait promis lors de sa course électorale comme maire de Montréal d'installer des toilettes, les vespasiennes dans les parcs de Montréal. La, on est 70 ans après et on n'a toujours pas de toilettes dans les parcs..For when?

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