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mercredi 22 août 2012

Le cimetière Mont-Royal

Le cimetière Mont-Royal est l'un des premiers cimetières ruraux d'Amérique du Nord. Il a reçu la mention de site national historique en 2000. Les 165 acres du cimetière sont aménagés sur le versant nord du mont Royal. Les terrasses, jardins et sentiers du site offrent aux promeneurs la possibilité d'observer quelque 145 espèces d'oiseaux ainsi que des arbres centenaires. Des visites historiques guidées y racontent la vie trépidante des grands disparus du siècle dernier.


Entrée du cimetière du Mont-Royal, 1866.


Entrée du cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1870
    

Porte du cimetière, 1895.
Source : Wikipédia

Situé sur le versant nord du mont Royal, les collines et les vallées du magnifique Cimetière Mont-Royal offrent une surprenante succession de paysages sur ses 165 acres. Le Cimetière Mont-Royal, un des premiers cimetières ruraux de l’Amérique du Nord, fût incorporé in 1847 sous une Loi du Parlement Provincial du Canada. Il a suivi la tendance américaine du milieu des années 1800 qui déménageait les cimetières urbains à la campagne pour profiter des grands espaces et combiner l’horticulture et la commémoration. Le Cimetière Mont-Royal a donc été créé tel un grand jardin et par son emplacement dans les hauteurs, il a réalisé la visée grandiose des grandes nécropoles : Une cité des morts qui surplombe et veille sur la cité des vivants.


Cimetière Mont-Royal
Propriétaire : Montreal Cemetery Co.
Première inhumation en 1852
Dimension : 67 ha soit 35% de la superficie du parc du Mont-Royal
La congrégation juive Temple Emanu-El est intégrée au Cimetière Mont-Royal depuis 1890.
Plus de 190 000 personnes y ont été inhumées.


Fondé en 1852 par la communauté Protestante de Montréal, le Cimetière est un organisme privé sans but lucratif. Le Cimetière est administré par 21 Directeurs élus en tant que représentants des six confessions fondatrices et il est ouvert aux personnes de toutes confessions et races. De plus, les administrateurs se sont engagés à offrir des droits d’inhumation à perpétuité pour protéger les sites de sépultures et empêcher leur abandon, ou leur réutilisation. Depuis sa fondation, la Charte du Cimetière n’a jamais été modifiée et elle stipule toujours que tous les profits doivent être réinvestis pour l’amélioration et l’embellissement de la propriété.(http://www.mountroyalcem.com/index.php/fr/nos-cimetieres/cimetiere-mont-royal.html)


Caveau, cimetière du mont Royal, Montréal


Mausolée de Molson, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1866
    

Mausolée de Molson, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1866
    

Pierre tombale d'Edward Sharpe, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1872
    

Cimetière Mont-Royal
Source : Flickr


Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1895

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1895


Le lot du colonel Hamilton au Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1905

Entrée du cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1910
Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.1934/
    

En 1847, la Compagnie du Cimetière Mont-Royal, issue de la communauté protestante de Montréal, est constituée. En 1849, touchée par la fièvre typhoïde et d'autres problèmes d'hygiène publique, la communauté protestante anglophone, qui représente alors un tiers des Montréalais, est de plus en plus préoccupée par d’éventuelles épidémies et désire aménager des lieux de sépulture à la campagne pour éloigner les morts de la population. Dans les années 1850, certains propriétaires du village d’Outremont lotissent leurs terrains pour la revente. Dans cette foulée, la Compagnie du Cimetière Mont-Royal acquiert, en 1851, une section du mont Royal appartenant à la ferme Spring Grove du Dr McCulloch afin d’y établir un cimetière.

En 1852, la mise en chantier du cimetière débute, selon les plans des paysagistes américains James Sidney et James P. W. Neff. Dans l’esprit romantique des cimetières britanniques et américains ruraux du XIXe siècle, les concepteurs créent des aménagements à l’anglaise aux accents pittoresques. Les voies sinueuses de la nécropole tiennent compte de la topographie accidentée des lieux en s’implantant sans perturber le caractère naturel. Des îlots de formes variées sont agrémentés de nombreux arbres, bosquets et étangs. C’est cette même année que le cimetière accueille sa première sépulture. (Grand répertoire du patrimoine bâti de la ville de Montréal).


Pierre tombale, Olivia Drewe Graves, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1910
    

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1920
  

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1920
  

 Chemin de la Forêt (chapelle du cimetière Mont-Royal)
Cette salle d’accueil et maison de gardien est l’œuvre de l’architecte John William Hopkins. Construite en 1862, elle s’inscrit dans un ensemble architectural d’influence néogothique avec le portail d’entrée situé à ses côtés. Ses murs en pierre, la forme de son toit couvert d’ardoise et son clocher en bois contribuent à son cachet rural médiéval.


 
Monument Thomson


Cimetière Mont-Royal


Chemin de la Forêt (bureau administratif du cimetière Mont-Royal)
L’ancienne résidence du régisseur, construite dans les années 1860, est rebâtie en 1901 à la suite d’un incendie. Ce bâtiment, actuellement utilisé pour l’administration du cimetière, s’inscrit dans un ensemble architectural en pierre grise. La ligne irrégulière de son toit en pente ainsi que ses pignons rehaussés de faux colombages lui confèrent une allure de maison rurale anglaise de style Tudor


 Chemin de la Forêt (crématorium du cimetière Mont-Royal)
Ce complexe est érigé en 1901 selon les plans de l’architecte Andrew T. Taylor. En plus d’inclure des charniers, un grand espace vitré nommé le jardin d’hiver ainsi qu’une chapelle, le bâtiment accueille un four crématoire. Les contreforts, disposés sur les pourtours du bâtiment, ainsi que la forme ogivale des ouvertures rattachent ce bâtiment à l’influence néogothique. Le complexe original subit des modifications importantes en 1983-1984 alors qu’une deuxième chapelle d’allure contemporaine ainsi qu’un columbarium sont annexés au bâtiment existant, selon les plans de l’architecte Kenneth Ian Robb.


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