L'église est un témoin de l'ambition et des idées de grandeur des fondateurs de Maisonneuve. Ceux-ci souhaitent affirmer le prestige de leur ville par la construction d'une église de l'ampleur d'une cathédrale.
(Héritage Montréal)
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus
situé au 4215-4241, rue Adam, Montréal.
Source : ©Ville de Montréal, 2002
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, Maisonneuve, Montréal, QC, vers 1890
Rue Adam , angle Lasalle. Premier Presbytère & église Très Saint Nom de Jésus 1901
Architectes : Albert Mesnard ( 1870-1906 ) & Charles Aimé Reeves (1872-1942 )
Photographe : William Notman & Son Mp-0000.878,11
Musée McCord d’histoire Canadienne (Maisons anciennes de Maisonneuve)
LES ÉGLISES DE MAISONNEUVEEn haut à gauche, l’intérieur de l’église Très Saint Nom de Jésus. En bas à gauche, l’église Épiscopale ( Anglican ) St Cryprian Church sise à l’angle nord/ouest des rues Pie IX et Adam. Elle fût démolie vers 1922 pour être remplacée par une nouvelle église sur le Boulevard Morgan. En haut à droite, l’église St Clément. En bas à droite, l’église Presbytérienne « St Chutbert Church » , Au centre l’extérieur de l’église Très Saint Nom de Jésus avant sa transformation. (Maisons anciennes de Maisonneuve).
"Lors de la construction de l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge-d'Hochelaga, en 1876, les autorités ecclésiastiques de cette paroisse rêvaient d'en faire une cathédrale et lui donne une taille imposante. Un quart de siècle plus tard, cette vision refait surface quand vient l'heure, au début du XXe siècle, de dessiner les plans d'une église destinée à la population de la nouvelle paroisse Maisonneuve. La paroisse débute ses activités le 1er janvier 1889. On souhaite faire disparaître rapidement la chapelle temporaire érigée en 1888 et d'ériger une grande cathédrale à sa place." (Wikipédia)
"Cette chapelle qui servait de lieu de culte n’eut son premier curé résident qu’en 1892, date à laquelle, les marguillers décidèrent qu’il était temps de la remplacer par l’érection de rien de moins qu’une cathédrale. Bien qu’elle ne fût jamais une cathédrale au sens propre du mot, la paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus n’ayant pas abrité un archevêché, son architecture et ses dimensions (occupant une superficie de 5,000 mètres carrés) ainsi que ses somptueuses décorations, en manifestent la stature et l’opulence. Sa construction, dont les plans furent confiés à Albert Mesnard et Charles-Aimé Reeves, débuta en 1903, pour se terminer un peu après 1906." (Claude G. Thompson)
Façade de l'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, 1976
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus
Source : ©Ville de Montréal, 2002
En forme de croix latine avec choeur en saillie et abside à chevet plat, elle est dotée d'une façade Beaux-Arts en pierre grise avec deux tours symétriques, une rosace, des portes, fenêtres, arcatures et fenêtres aveugles avec arcs en plein cintre. La toiture en cuivre est agrémentée de clochers surmontés de flèches classiques (qui sont à l'origine en forme de bulbe) avec balustrade en fer forgé et fronton triangulaire. (Héritage Montréal)
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus
Source : ©Ville de Montréal, 2002
Presbytère de l'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, 1975.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
1620, avenue De La Salle
Ancien presbytère du Très-Saint-Nom-de-Jésus
Source : ©Ville de Montréal, 2002
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
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© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur, 1976.
Ville de Montréal.Gestion de documents et archives
© Ville de Montréal. Gestion des documents et archives (R-4028.2), © Héritage Montréal
Toussaint-Xénophon Renaud 1860 - 1946
Peintre-décorateur formé à l'École des arts et métiers de Montréal ainsi que sous Napoléon Bourassa et avec François-Édouard Meloche, le Montréalais Toussaint-Xénophon Renaud poursuit également sa formation en France, en Belgique et en Italie. Il décore environ deux cents bâtiments à vocation religieuse au Québec, en Ontario, dans les provinces maritimes et aux États-Unis. Parmi ses réalisations, on compte l'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, de nombreux presbytères et la chapelle des pères du Saint-Sacrement à Terrebonne. (Héritage Montréal)
Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, Montréal, Québec, Canada. Le maître-autel.
Source : Wikipédia
Intérieur de l'église et vue sur l'orgue Casavant
Source : Wikipédia
"Les travaux ont produit un temple étonnant, de style romano-byzantin, caractérisé par une voûte cintrée bien appuyée sur des colonnes dégagées et des arches latérales semi-circulaires.
Quelques années après la fin de la construction, on en débute la décoration. En 1913, on confie à un peintre québécois du nom de Toussaint-Xénophon Renaud le soin d'orner les voûtes de tableaux appropriés. On ajoute plus tard un tableau représentant La Pentecôte du peintre montréalais Georges Delfosse.
On a doté cette église d'immenses fenêtres afin de les orner de vitraux que l'on commande à un fabricant de Limoges, la maison Gaston Vennat et cie. (France). Or, à ce moment, la Première Guerre mondiale vient d'être déclarée et le plomb est réquisitionné en France pour la défense des citoyens. Malgré cet interdit, les magnifiques vitraux sont fabriqués et livrés à Montréal en secret. Cependant, à leur arrivée dans le port, quand on les présentera à la presse, le scandale éclatera de part et d'autre de l'Atlantique!
En 1915, la maison Casavant Frères de Saint-Hyacinthe, y installe un grand orgue de 91 jeux, l’opus 600, un des plus importants au Canada à l'époque." (Wikipédia).
Au niveau sonore, cet orgue est représentatif des grands instruments construits par la maison Casavant à cette époque, d’abord tributaire de l’esthétique symphonique française du XIXe siècle, chère aux frères Casavant, mais également marqué par l’esthétique anglo-américaine alors en vogue, avec laquelle le facteur doit composer. Quant au magnifique buffet de cet orgue, il a été dessiné par l’architecte Joseph H. Caron et réalisé par la compagnie Louis Caron & fils, de Nicolet. Il a été peint sur place sous la direction de Toussaint-Xénophon Renaud, maître d’œuvre de la décoration de l'église.
En 1986, la maison Casavant a entrepris la restauration complète de l’orgue, importants travaux qui vont s'échelonner jusqu'en 1999, incluant l’orgue de chœur. Tout en reconnaissant l’intérêt historique et tonal de l’instrument, il a été souhaité (par qui?) que les travaux confirment l’esthétique symphonique française de l’orgue (au détriment de son esthétique originale anglo-américaine), et que les techniques d’harmonisation employées suivent les principes des premiers instruments du célèbre facteur français Aristide Cavaillé-Coll." (Wikipédia).
Église Très-Saint-Nom-de-Jésus, orgue de choeur.
2 claviers manuels et pédalier
21 jeux, 25 rangs
Traction électro-pneumatique
2 claviers manuels et pédalier
21 jeux, 25 rangs
Traction électro-pneumatique
"L’orgue de l’église de Très-Saint-Nom-de-Jésus, construit par Casavant Frères, représentait, au moment de sa construction, en 1915, le sixième orgue en importance en Amérique du Nord et le premier de Montréal. Il se classe encore aujourd’hui parmi les instruments les plus importants.Au niveau sonore, cet orgue est représentatif des grands instruments construits par la maison Casavant à cette époque, d’abord tributaire de l’esthétique symphonique française du XIXe siècle, chère aux frères Casavant, mais également marqué par l’esthétique anglo-américaine alors en vogue, avec laquelle le facteur doit composer. Quant au magnifique buffet de cet orgue, il a été dessiné par l’architecte Joseph H. Caron et réalisé par la compagnie Louis Caron & fils, de Nicolet. Il a été peint sur place sous la direction de Toussaint-Xénophon Renaud, maître d’œuvre de la décoration de l'église.
En 1986, la maison Casavant a entrepris la restauration complète de l’orgue, importants travaux qui vont s'échelonner jusqu'en 1999, incluant l’orgue de chœur. Tout en reconnaissant l’intérêt historique et tonal de l’instrument, il a été souhaité (par qui?) que les travaux confirment l’esthétique symphonique française de l’orgue (au détriment de son esthétique originale anglo-américaine), et que les techniques d’harmonisation employées suivent les principes des premiers instruments du célèbre facteur français Aristide Cavaillé-Coll." (Wikipédia).
Orgue de tribune, Casavant, Opus 600, 1915-1999.
4 claviers manuels et pédalier
70 jeux, 95 rangs
Église Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
"À l'intérieur, l'espace est dégagé avec d'étroits bas-côtés et surmonté d'une voûte en berceau. Entre 1914 et 1918, Toussaint-Xénophon Renaud conçoit la décoration intérieure toute en dorures et digne d'une cathédrale : peinture des voûtes, chemin de croix, toiles marouflées, voûte décorée de scènes de l'Évangile et ornementation générale. L'intégration du buffet des deux puissants orgues Casavant - parmi les plus exceptionnels au Canada avec leur disposition entre le jubé arrière et le choeur - ajoute à la réussite du décor et à l'acoustique exceptionnelle." (Héritage Montréal).
Église Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
Église Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
Saint Matthieu - Vitrail
Saint François d'Assise, vitrail du chevet.
Saint Joseph, vitrail du chevet.
Saint Georges, vitrail du chevet.
Saint Édouard, vitrail du chevet.
Saint Paul, vitrail du chevet.
Saint Nicolas, vitrail du chevet.
Façade de Saint-Pierre de Rome, Vitrail du transept.
Saint-Pierre de Rome, vitrail du transept.
Habitation pontificale, vitrail du transept.
Tombeau dit des Apôtres, vitrail du transept.
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
Église Très-Saint-Nom-de-Jésus, intérieur
Fondation du patrimoine religieux du Québec
©Fondation du patrimoine religieux du Québec, ©Héritage Montréal
Transept droit : Jésus et saint Jean-Baptiste. |
Transept gauche : Notre-Dame du Rosaire
Apôtre Saint Thomas - Vitrail
Saint Matthieu - Vitrail
Saint François d'Assise, vitrail du chevet.
Saint Joseph, vitrail du chevet.
Saint Georges, vitrail du chevet.
Saint Édouard, vitrail du chevet.
Saint Paul, vitrail du chevet.
Saint Nicolas, vitrail du chevet.
Façade de Saint-Pierre de Rome, Vitrail du transept.
Saint-Pierre de Rome, vitrail du transept.
Habitation pontificale, vitrail du transept.
Tombeau dit des Apôtres, vitrail du transept.
Action desauvegarde
Les fondations sont consolidées dans les années 1970, à cause du sol instable sur lequel elles sont posées. L'orgue est restauré en 1985-1986 dans le cadre du 100e anniversaire de la paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus.
Plus récemment, l'église et le presbytère du Très-Saint-Nom-de-Jésus sont identifiés comme ayant une valeur patrimoniale exceptionnelle selon l'évaluation du patrimoine urbain de la Ville de Montréal (2004) en plus d'être situés dans le secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle de Maisonneuve.
La menace :
• L’église a été fermée au culte en juin 2009 au terme d’un processus de regroupement paroissial, l’archevêché de Montréal se déclarant incapable d’en assumer le maintien ni la réalisation d’importants travaux de maçonnerie.
• L’église a ensuite été déclarée bâtiment dangereux en septembre 2010 par le Service des incendies de Montréal suite à un rapport d’ingénieur.
• La condition physique de l’église, le manque de vocation et les aspects financiers ont amené l’archevêché à envisager plusieurs scénarios dont la démolition de l’église et la vente séparée de ses grandes orgues.
Dans son état actuel, l’église tombe en ruines, mais les citoyens du quartier refusent de voir disparaître sous les bulldozers ce joyau architectural du début du siècle dernier et ses deux orgues Casavant.
L’étude de faisabilité pour réhabiliter le bâtiment, commandée par le comité de citoyens et rendue publique le 5 avril 2012, est sur le bureau du ministère de la Culture à Québec. Elle pourrait aboutir à la restauration de l’église et à la création de La Place de l’orgue, centre à vocation culturelle. Le projet est « actuellement à l’étude au ministère.
La menace :
• L’église a été fermée au culte en juin 2009 au terme d’un processus de regroupement paroissial, l’archevêché de Montréal se déclarant incapable d’en assumer le maintien ni la réalisation d’importants travaux de maçonnerie.
• L’église a ensuite été déclarée bâtiment dangereux en septembre 2010 par le Service des incendies de Montréal suite à un rapport d’ingénieur.
• La condition physique de l’église, le manque de vocation et les aspects financiers ont amené l’archevêché à envisager plusieurs scénarios dont la démolition de l’église et la vente séparée de ses grandes orgues.
Dans son état actuel, l’église tombe en ruines, mais les citoyens du quartier refusent de voir disparaître sous les bulldozers ce joyau architectural du début du siècle dernier et ses deux orgues Casavant.
L’étude de faisabilité pour réhabiliter le bâtiment, commandée par le comité de citoyens et rendue publique le 5 avril 2012, est sur le bureau du ministère de la Culture à Québec. Elle pourrait aboutir à la restauration de l’église et à la création de La Place de l’orgue, centre à vocation culturelle. Le projet est « actuellement à l’étude au ministère.
Cela etais mon Eglise je fus Batise. faite ma Premiere Communion et Marier a cette Eglise......Ma Mere aussi Fut Batiser et Marier la ..Mon Oncle etait Le Cure Pineau....Comme tout cela me manque que de Beaux Souvenirs....Maintenant J'Habite a Kingsville Ont..
RépondreSupprimerMon Nom etais a ce moment la Cecile Thibault..je demeurais au 1697 de ave Orleans.....
RépondreSupprimerMon addresse Couriel est cecileprescott289@hotmail.com si il y a des Gens qui mon connu J'Aimerais bien avoir des nouvelles deux ...
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