C’est le 30 juin 1871 que la Ville de Montréal achète les terrains à l’angle des rues Amherst et Ontario en prévision de l’établissement du marché Saint-Jacques. L’édifice tel que nous le connaissons a été construit en 1931, dans les mêmes années que le marché Atwater (1932) et Jean-Talon (1933), dans le cadre de « travaux de chômage » mis en place par le gouvernement fédéral pour relancer l'économie, au lendemain de la crise de 1929. Le marché a été inauguré le 13 novembre 1931.
Source : Marché Saint-Jacques
Ancien marché Saint-Jacques (1125, rue Ontario Est). On y aperçoit les étals
des marchands Henri Desnoyers, Jos. Turgeon, G. Trudel, E. Lapointe,
J.U. Bérubé, Jos. A. Giroux et P. Nadon.
Source : Archives ville de Montréal
Ancien marché Saint-Jacques. Années 1930.
Source : Archives ville de Montréal
Les marchés publics montréalais en construction.
Source : Youtube
11 février 1942 : La Ligue pour la défense du Canada tient une assemblée au marché Saint-Jacques, à Montréal, en présence d’un public nombreux. La Ligue fut fondée pour lutter contre la conscription. Jean Drapeau, futur maire de Montréal, prononce un discours appelant à s’opposer à la conscription lors du plébiscite sur ce sujet qui doit avoir lieu au printemps.
Source : Youtube
"L’emplacement du marché Saint-Jacques est utilisé comme place de marché depuis 1871, ce qui en fait le plus vieux des quatre marchés publics de Montréal. L’édifice a été agrandi en 1889 pour pouvoir desservir la population ouvrière qui s’était alors établie dans le quartier Saint-Jacques. L’ancienne structure, que l’on devait à l’architecte Michel Laurent, a été démolie et remplacée par le bâtiment actuel en 1931. Vendu par la ville de Montréal en 2006 à Rosdev, l’édifice est maintenant certifié LEED." (Catherine Girouard,
La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) a été développée par le U.S. Green Building Council (USGBC) pour permettre aux constructeurs de se conformer à des standards d'efficacité énergétique et d'impact environnemental.
L'édifice du marché Saint-Jacques est un petit bijou de style Art Déco, construit selon les plans de l'architecte Zotique Trudel (1871-1931), concepteur à Montréal d'une soixantaine de projets résidentiels et institutionnels, dont l'Église Saint-Jean-de-la-Croix et le Bain Saint-Michel.
La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) a été développée par le U.S. Green Building Council (USGBC) pour permettre aux constructeurs de se conformer à des standards d'efficacité énergétique et d'impact environnemental.
L'édifice du marché Saint-Jacques est un petit bijou de style Art Déco, construit selon les plans de l'architecte Zotique Trudel (1871-1931), concepteur à Montréal d'une soixantaine de projets résidentiels et institutionnels, dont l'Église Saint-Jean-de-la-Croix et le Bain Saint-Michel.
Source : Archives ville de Montréal.
Zotique Trudel (architecte - Concepteur)
Né à Sorel en 1872, l’architecte Zotique Trudel est diplômé du programme d’architecture de l’école Polytechnique de l’Université de Montréal. L’architecte n’occupe pas une place prépondérante dans l’histoire de l’architecture montréalaise. Néanmoins, il travaille dans différents secteurs de la ville, principalement dans le domaine résidentiel et dans le petit immeuble commercial en particulier dans Outremont et dans la Ville Saint-Louis où il réalise, entre 1906 et 1909, les plans de plusieurs projets immobiliers appartenant à Napoléon Turcot, le maire de la Ville Saint-Louis de 1908 à 1910. Autres que le Bain Turcot, on attribue à Zotique Trudel un nombre limité d’œuvres institutionnelles, notamment, le Collège Notre-Dame du Rosaire (actuelle école Jean-Talon), 7660 de Chateaubriand (1911), l’École Boucher de la Bruère, 1617 Lepailleur (1913), l’Église Saint-Jean de la Croix (convertie en condominiums en 2004), 6651 Saint-Laurent (1910), et le marché public Saint-Jacques (en collaboration avec J. A. Karch), 1125 Ontario Est (1931). (Archives de Montréal)
Né à Sorel en 1872, l’architecte Zotique Trudel est diplômé du programme d’architecture de l’école Polytechnique de l’Université de Montréal. L’architecte n’occupe pas une place prépondérante dans l’histoire de l’architecture montréalaise. Néanmoins, il travaille dans différents secteurs de la ville, principalement dans le domaine résidentiel et dans le petit immeuble commercial en particulier dans Outremont et dans la Ville Saint-Louis où il réalise, entre 1906 et 1909, les plans de plusieurs projets immobiliers appartenant à Napoléon Turcot, le maire de la Ville Saint-Louis de 1908 à 1910. Autres que le Bain Turcot, on attribue à Zotique Trudel un nombre limité d’œuvres institutionnelles, notamment, le Collège Notre-Dame du Rosaire (actuelle école Jean-Talon), 7660 de Chateaubriand (1911), l’École Boucher de la Bruère, 1617 Lepailleur (1913), l’Église Saint-Jean de la Croix (convertie en condominiums en 2004), 6651 Saint-Laurent (1910), et le marché public Saint-Jacques (en collaboration avec J. A. Karch), 1125 Ontario Est (1931). (Archives de Montréal)
11 février 1942 : La Ligue pour la défense du Canada tient une assemblée au marché Saint-Jacques, à Montréal, en présence d’un public nombreux. La Ligue fut fondée pour lutter contre la conscription. Jean Drapeau, futur maire de Montréal, prononce un discours appelant à s’opposer à la conscription lors du plébiscite sur ce sujet qui doit avoir lieu au printemps.
Le marché Saint-Jacques est aussi le haut-lieu des rassemblements populaires. Réconciliation publique de Camillien Houde et Maurice Duplessis lors d'une grande assemblée populaire tenue au marché Saint-Jacques, à Montréal, à la veille des élections provinciales de juillet 1948. À leurs côtés, Georgianna Falardeau, épouse de M. Houde.
Source : Wikipédia
La date est mauvaise pour la photo "11 février 1942 : la Ligue pour la défense du Canada." Vous pouvez voir ici que la photo a été prise le 23 mars 1939 et que la photo était dans la Gazette le lendemain: https://news.google.com/newspapers?id=XYwjAAAAIBAJ&sjid=p5gFAAAAIBAJ&pg=3103%2C4496930
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