Université de Montréal
Source : Wikipédia
Devise : Fide splendet et scientia(Elle rayonne par la foi et la science)
L’Université de Montréal est l'un des quatre établissements d'enseignement supérieur de Montréal au Québec. Elle est l'une des dix grandes universités du Canada (la deuxième en terme du nombre d'étudiants) en plus d'être l'une des trois plus importantes au Québec. Selon une firme de consultants externes, l'Université de Montréal est considérée comme la 2e université canadienne en importance en termes de montant alloué à la recherche en 2006. Elle est classée 84e en 2012-2013 par le classement des meilleures universités dans le monde du Times Higher Education, et se place au 4e rang parmi les meilleures universités francophones. (Wikipédia)
En dépit des protestations de l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, ardent défenseur d’une université montréalaise autonome, l’Université Laval de Québec ouvre une succursale dans la métropole avec la bénédiction de Rome. L’établissement sous tutelle accueille alors 86 étudiants et compte trois facultés : théologie, droit et médecine, qui logent respectivement au Grand Séminaire de Montréal, au Cabinet de lecture des Sulpiciens et au château Ramezay. Si elle n’en porte pas encore le nom, l’Université de Montréal vient néanmoins de voir le jour. ( http://www.125.umontreal.ca/histoire/1878-a.html#a)
Pour contrer les disparités qui existent dans les programmes des collèges classiques, l’Université met sur pied une quatrième faculté, sorte de collège universitaire, qui offre un enseignement préparatoire visant à harmoniser la formation des étudiants nouvellement inscrits. Abolie en 1920 et restaurée en 1927, la Faculté des arts, qu’on appelait la « faculté des collèges », maintiendra ses activités jusqu’en 1972, cinq ans après la création des collèges d’enseignement général et professionnel mieux connus sous l’acronyme de cégeps. ( http://www.125.umontreal.ca/histoire/1878-a.html#a)
École Polytechnique
Fondée en 1873, l’École Polytechnique de Montréal s’affilie en 1887 à la nouvelle Faculté des arts de l’Université Laval à Montréal. Dès lors, ses diplômes sont délivrés par l’Université et reconnus par les universités et les employeurs. Établissement à vocation technique, l’École forme les premières générations d’ingénieurs canadien-français, qu’elle initie aux différentes variantes de génie indispensables à la réalisation des grands projets immobiliers et ferroviaires de l’époque. En 1905, elle déménage dans le nouvel édifice de la rue Saint-Denis, situé en face de l’église Saint-Jacques et aujourd’hui propriété de l’UQAM. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1878-a.html#a)
La rue Saint-Denis montrant l'Université Laval, Montréal, QC, vers 1910
Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.840.14/
Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.840.14/
Université Laval, Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Le 8 octobre 1895, l’Université inaugure un nouvel immeuble conçu pour regrouper en un seul lieu ses différentes facultés. Situé à l’angle sud-est des rues Saint-Denis et Sainte-Catherine (l’actuel pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM), au cœur de la paroisse Saint-Jacques et à proximité de l’École Polytechnique, l’édifice peut accueillir plus de 1000 étudiants et abrite, en plus des salles de cours, des laboratoires, une bibliothèque, une salle de récréation et une salle de réception. Pendant plus de 40 ans, l’Université sera le berceau de la vie culturelle et sociale du Quartier latin. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1878-a.html#a)
Université Laval, Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Université Laval, Montréal
Source : Wikipédia
Source : Wikipédia
En 1878, l'Université Laval de Québec ouvre une annexe à Montréal avec une charte papale. C'est la première université francophone de Montréal et elle compte trois facultés, toutes situées dans le Vieux-Montréal:
- théologie (au Grand Séminaire de Montréal);
- droit (au Cabinet de lecture des Sulpiciens);
- médecine (au château Ramezay).
Le prélat de Québec a ainsi prévalu sur celui de Montréal (Mgr Bourget) qui, lui, voulait une université autonome dans sa ville.
L'éducation au Québec suivait le modèle français et le niveau secondaire s'effectuait dans des collèges classiques. Ces derniers variaient grandement en qualité, forçant l'Université Laval à Montréal à ouvrir un collège préparatoire pour harmoniser le niveau de ses élèves en 1887. Ce dernier deviendra plus tard la faculté des Arts en 1927 et sera l'ancêtre des cégeps. En 1873, l'Université se dote d'une faculté de génie qu'on nomme l'École polytechnique et en 1907, l'École des hautes études commerciales (HEC) est fondée.
Le 8 octobre 1895, l'Université ouvre les portes de son nouvel immeuble rue Saint-Denis dans ce qui deviendra le Quartier latin de Montréal. Toutes ses composantes ouvrent ou émigrent vers ce secteur où elles demeureront durant plus de quarante ans. Ces édifices, ainsi que de nouveaux dans le même arrondissement, serviront par la suite à la seconde université francophone de Montréal : l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Dès 1889, le Vatican donne une autonomie administrative à cette succursale de l'université Laval qui peut désormais choisir ses professeurs et accorder ses propres diplômes. Mgr Buchési réussit à obtenir du Saint-Siège l'autonomie totale de l’université le 8 mai 1919 et qui sera désormais connue sous le nom de Université de Montréal. Le 14 février 1920, une loi provinciale officialise le tout. La métropole devient enfin indépendante de la capitale. Cet enfantement se fait dans la douleur puisque trois incendies frappent les édifices de l'université entre 1919 et 1921, ce qui force à utiliser une partie des fonds amassés par souscription pour la reconstruction. Malgré tout, sept nouvelles facultés : philosophie, lettres, sciences, médecine vétérinaire, chirurgie dentaire, pharmacie et sciences sociales, économiques et politiques sont fondées et les écoles affiliées sont intégrées entre 1920 et 1925. Selon son nouveau statut, elle est une université civile et Édouard Montpetit est le premier laïc à fonder une faculté : celle des sciences sociales. (Wikipédia)
École des Hautes Études Commerciales
La Chambre de commerce de Montréal ouvre l’École des Hautes Études Commerciales. L’École, première du genre au Canada, se donne comme mandat d’intégrer les Canadiens français au monde « du commerce, de l’industrie et de la finance ». Son inauguration officielle a lieu dans l’édifice qu’elle a fait construire rue Viger, et qui abrite aujourd’hui les Archives nationales du Québec à Montréal. Affiliées à l’Université de Montréal à partir de 1915, les HEC fonderont le premier musée industriel canadien et innoveront en lançant dès 1917 le premier programme d’éducation permanente adressé aux adultes. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1878-d.html#a)
Marie-Gérin Lajoie
1919 : incendie
Le 22 novembre 1919, un incendie ravage l’immeuble principal de la rue Saint-Denis. La reconstruction, entreprise l’année suivante, engloutit une partie des fonds de la première campagne de souscription, qui devaient servir à l’achat de matériel et à l’embauche de professeurs. Deux ans plus tard, deux autres incendies, l’un rue Saint-Denis et l’autre dans l’immeuble de l’École de médecine dentaire, rue Saint-Hubert, forcent l’Université à envisager sérieusement la possibilité de déménager dans un nouveau bâtiment, plus spacieux et plus conforme aux besoins de la communauté. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-a.html#a)
Armoirie de l'université de Montréal
Le vice-recteur Émile Chartier crée les armoiries de l’Université de Montréal, décrites en ces termes dans le langage héraldique : « D’azur à deux tours pointues d’or réunies par une courtine du même ton et surmontées à dextre d’une étoile d’or et à senestre d’une étoile d’argent. » Les deux tours rappellent les origines de l’enseignement donné à Montréal aux Amérindiens par les sulpiciens et les religieuses de la congrégation de Notre-Dame. Les étoiles d’or et d’argent représentent respectivement la foi et la science, en référence à la devise de l’Université : Fide splendet et scientia (« Elle rayonne par la foi et la science »). (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-b.html#a)
Édouard Montpetit
Premier laïc invité à jeter les bases de l’Université de Montréal autonome, Édouard Montpetit fonde en 1920 la Faculté des sciences sociales, économiques et politiques, qui deviendra la Faculté des sciences sociales avant d’être intégrée à la Faculté des arts et des sciences en 1972. Jusqu’en 1950, il exerce les fonctions de secrétaire général, et son nom reste associé au développement de toutes les facultés et les grandes écoles de l’Université, dont les HEC. En 1967, l’UdeM lui rendait hommage, en lui élevant une statue devant les résidences, en bordure de la rue qui porte son nom. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-b.html#a)
En 1921, le gouvernement du Québec fait l’achat, au coût de 100 000 $, d’un gramme et quart de radium, qu’il confie au docteur Ernest Gendreau, professeur à la Faculté des sciences. Médecin et radiologiste formé à l’Institut du radium de Paris, le docteur Gendreau fonde l’année suivante l’Institut du radium de l’Université de Montréal, un centre voué à la recherche clinique sur le cancer. Installé au sous-sol de l’édifice de la rue Saint-Denis, l’Institut sera le premier en Amérique à utiliser un appareil à rayons X de 200 000 volts pour le traitement du cancer. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-c.html#a)
1922 : L'Union Étudiante
À sa naissance, l’Association générale des étudiants de l’Université de Montréal regroupe 2022 étudiants. Son mandat : « Répondre aux besoins collectifs et individuels des étudiants, défendre et revendiquer leurs droits et remplir les obligations qui reviennent à la classe étudiante dans la société. » Indépendante de l’administration et de l’autorité de l’Université à compter de 1940, l’Association met en marche de nombreux services, dont le Service d’aide aux étudiants. Elle connaîtra son apogée dans les années 60, mais sera dissoute en 1969 en raison des critiques formulées contre son orientation politique. Elle comptait alors 13 622 membres. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-c.html#b)
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Contrairement aux universités anglophones comme l'Université McGill, l'UdeM avait des problèmes à faire des collectes de fonds pour deux raisons: la pauvreté relative de la population francophone de Montréal et la direction de l'université depuis Québec. L'autonomie aida grandement sur ce point en développant un sentiment d'appartenance des Montréalais. Assez de fonds sont accumulés pour permettre en 1930 de démarrer la construction du nouvel édifice de l'UdeM sur le mont Royal selon les plans de l'architecte Ernest Cormier.
Ernest Cormier, architecte
L’homme qui a donné une silhouette à l’Université de Montréal. Diplômé de l’École polytechnique de Montréal et de l’École des beaux-arts de Paris, Ernest Cormier est désigné par le deuxième recteur de l’Université, Mgr Vincent Piette, pour établir les plans du nouveau campus sur le versant nord du mont Royal. Commencés en 1928, les travaux de construction sont suspendus en raison de la crise économique et ne seront parachevés qu’en 1942. La même année, l’Université témoigne sa reconnaissance à Ernest Cormier en lui décernant un doctorat honoris causa.
Encore de nos jours, le pavillon principal de l’Université de Montréal est considéré comme l’œuvre maîtresse de l’architecte montréalais et l’exemple le plus abouti de modernité architecturale au Québec. Ernest Cormier a également signé, parmi de nombreuses autres réalisations, les portes de l’immeuble de l’Assemblée générale des Nations unies, l’ancienne École des beaux-arts de Montréal, l’édifice de la Cour suprême du Canada, son studio de la rue Saint-Urbain et sa résidence sur l’avenue des Pins où a longtemps vécu le premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau. (http://www.125.umontreal.ca/Pionniers/Cormier.html)
Université de Montréal, bibliothèque et locaux administratifs
Source : Héritage Montréal
L'université, maintenant à l'étroit dans le Quartier latin, doit y déménager ses pénates mais la crise économique des années 1930 met un frein à la construction dès 1931 et la direction songe même à vendre le bâtiment pour payer les salaires de ses employés et enseignants. En 1939, à cause des problèmes financiers, l'université est mise sous tutelle par le gouvernement provincial et ce dernier injecte des fonds qui mèneront au redémarrage de la construction en 1941.
1931 :
La crise économique qui sévit en Occident contraint l’Université à suspendre les travaux de construction de son nouveau pavillon. La période de désarroi financier qui s’amorce va mettre en péril non seulement le nouveau campus, mais l’existence même de l’institution montréalaise. À plusieurs reprises, on doit suspendre le versement des salaires aux employés et, périodiquement au cours des années 30, la rumeur se répand que l’Université songe à vendre l’édifice inachevé pour assurer sa propre survie. La « tour de la faim », comme on la surnomme alors, restera en plan pendant plus de 10 ans. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-d.html#a)
1939 : Le gouvernement du Québec adopte la Loi pour venir en aide à l’Université de Montréal. Cette loi donne naissance à la Société d’administration de l’UdeM qui, au cours de la prochaine décennie, agit à titre de propriétaire et d’administratrice des biens de l’Université. Le geste correspond à une mise en tutelle et introduit le pouvoir civil dans l’administration de l’institution. Mais, pour plusieurs, il annonce le parachèvement des travaux sur le campus, qui de fait reprendront dès 1941. (http://www.125.umontreal.ca/histoire/1919-f.html#a)
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1943 : Dix kilomètres de corridors, 2496 portes, 6514 fenêtres métalliques, 14 ascenseurs, 7 escaliers principaux, 4 800 000 briques pour un immeuble qui fait 280 mètres de longueur sur 52 de haut. Quinze ans après le début des travaux, la nouvelle demeure de l’Université est officiellement inaugurée. Pour l’occasion, l’on décerne 33 doctorats honorifiques, dont un à l’architecte du campus, Ernest Cormier. Devant les centaines d’invités présents, le chancelier, Mgr Joseph Charbonneau, prononcera ces mots : « En 1643, M. de Maisonneuve plantait la croix sur la montagne de Montréal. À 300 ans de distance, nous inaugurons, sur cette même montagne du mont Royal, la Cité du savoir. » http://www.125.umontreal.ca/histoire/1943-a.html#a
L'Université de Montréal ne s'installe donc sur le flanc du mont Royal qu'en 1943, 300 ans après que Maisonneuve y ait planté sa croix. Ses locaux partiellement inhabités servent à d'autres fins durant la Seconde Guerre mondiale. De 1943 à 1945, dans l'aile ouest du bâtiment principal, des scientifiques travaillent en secret sur un réacteur nucléaire dans le cadre du projet Manhattan. (Wikipédia)
1943 : C’est le secret le mieux gardé de l’Université pendant la Seconde Guerre. De 1943 à 1945, l’aile ouest du bâtiment principal abrite un laboratoire où des scientifiques des forces alliées travaillent à mettre au point un réacteur nucléaire à eau lourde. Entrepris dans le cadre du projet Manhattan, qui sera à l’origine de la fabrication de la première bombe atomique, ces travaux de recherche aboutiront à la production de la première pile atomique à fonctionner en dehors des États-Unis. L’un des rares chercheurs canadiens-français de l’équipe, Pierre Demers, découvrira une nouvelle série d’éléments radioactifs du neptunium. http://www.125.umontreal.ca/histoire/1943-a.html#a
La première campagne de souscription de 1920 saluait l’autonomie de l’Université de Montréal, celle de 1947 marque la fin de la précarité financière. L’Université fait appel à la générosité des donateurs pour mieux répondre à l’afflux de nouveaux étudiants, dont certains sont démobilisés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’initiative dépasse les espérances : près de 2 millions de dollars de plus que l’objectif initial ! Les fonds serviront à construire un centre médical et de recherche, à créer un fonds de pension pour le personnel, à bâtir un centre étudiant et à parachever la construction de l’immeuble principal. http://www.125.umontreal.ca/histoire/1943-b.html#a
En janvier 1956, on inaugure sur le campus le Centre d’habitation (aujourd’hui « Résidence A »). Construit pour loger les étudiants, c’est un bâtiment de six étages qui compte 115 chambres et prévoit au bout de chaque étage un salon réservé aux résidents. Le règlement décrète que « les dames et les demoiselles sont admises le vendredi soir, de 8 h à 11 h, ainsi que le dimanche, de 3 h de l’après-midi à 11 h du soir ». En 1972, le campus s’enrichira d’une deuxième résidence, réservée aux filles et surnommée la « tour des vierges ». Aujourd’hui, les 1122 chambres des résidences hébergent environ 1200 étudiants des deux sexes chaque année. http://www.125.umontreal.ca/histoire/1943-f.html#a
De plus en plus à l’étroit dans l’immeuble de la rue Saint-Denis, l’École polytechnique ne parvenait plus à répondre à la hausse galopante de sa population étudiante. En 1956, le gouvernement l’autorise à conclure une entente avec l’Université de Montréal pour s’établir sur le campus. Deux ans plus tard, on procède à l’inauguration du nouvel édifice de l’École polytechnique, situé en amont du pavillon principal. Mille deux cents étudiants à temps plein, dont quatre filles, participent à la rentrée cette année-là, soit 25 % de plus qu’en 1956 et deux fois plus qu’en 1950. http://www.125.umontreal.ca/histoire/1943-g.html#a
En 1965, Roger Gaudry, dont le pavillon principal porte aujourd'hui le nom, devient le premier recteur laïc et procède à la réorientation d'une université en plein essor. Avec le baby-boom et la Révolution tranquille, la communauté universitaire a plusieurs défis à relever. Le nombre d'étudiants passe de 6 000 en 1942, 9 000 en 1965 et à plus de 55 000 aujourd'hui. (Wikipédia)
Université de Montréal, Montréal, Québec: Plan d'implantation
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal, Montréal, Québec: Élévation pour façade principale
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal, corps central du pavillon principal
Source : Héritage Montréal
Vue aérienne de l'université de Montréal, carte postale.
Source : Héritage Montréal
Le pavillon Roger-Gaudry, oeuvre de l'architecte Ernest Cormier, est construit sur un site difficile. Il se démarque dans le paysage par sa construction de style Art Déco, une volonté d'épuration dans l'ornementation de même que l'utilisation du béton et de la brique chamois vitrifiée.
Pièce maîtresse d'un plan directeur élaboré par Cormier, repris par son successeur l'architecte Ludger Venne, il possède un plan très traditionnel empreint de symétrie, à la façon des couvents québécois. L'ensemble forme un escalier qui épouse la pente du terrain et dont le corps de bâtiment est surmonté au centre d'une tour à coupole. Devant la tour se trouve la cour d'honneur. Aux extrémités du bâtiment principal, deux pyramides asymétriques s'élèvent, auxquelles sont reliées deux bâtiments horizontaux comprenant chacun trois ailes verticales.
À l'intérieur se trouve l'impressionnant hall d'honneur dont les revêtements intérieurs incluent des matériaux nobles tels que le marbre menant à la salle des promotions, aussi de style Art Déco, aujourd'hui appelée « Salle Ernest-Cormier ».
Le pavillon est impressionnant avec ses 14 amphithéâtres, 20 salles de cours, près de 100 laboratoires et sept escaliers principaux. Il loge aujourd'hui des facultés d'informatique et de science telles médecine dentaire, physique, chimie, pharmacie et médecine. (Héritage Montréal).
Université de Montréal, aile de laboratiores du pavillon principal
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal - carte postale
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal - carte postale couleur
Université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Secteur de l'Université de Montréal, construction du stade et du saut à ski
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Campus de l'université de Montréal - carte postale couleur.
Source : Héritage Montréal
Vue aérienne du Pavillon Marie-Victorin, Faculté de Musique et Pavillon des Sports
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal, équipements sportifs
Source : Héritage Montréal
Stade de l'Université de Montréal, l'hiver
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Vélodrome du CEPSUM de l'Université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal
Tour de l'université de Montréal
Tour de l'université de Montréal - 1946
Entrée principale de l'Université de Montréal
Tour de l'université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Université de Montréal
Couloir de l'université de Montréal, 1940
Salle de lecture de la bibliothèque centrale de l'Université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Salle des étudiants de l'Université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Laboratoire de l'Université de Montréal
Source : Héritage Montréal
Source : Héritage Montréal
Laboratoire de l'Université de Montréal
Source : Archives Canada
Source : Archives Canada
Recherche médicale - Université de Montréal 1955
Source : Archives Canada
Recherche médicale - Université de Montréal 1955
Source : Archives Canada
Recherche médicale - Université de Montréal 1955
Source : Archives Canada
Recherche médicale - Université de Montréal 1955
Source : Archives Canada
Le Dr Hans Selye montre les modifications dans les organes chez un rat stressé durant ses visites quotidiennes du matin, Université de Montréal. 1955.
Source : Archives Canada
Vue aérienne du pavillon central de l'Université de Montréal - 1978
Source : Héritage Montréal
Résidences des étudiants
Pavillon de musique
Pavillon des Sciences Humaines et Sociales
Université de Montréal
Université de Montréal
Station de métro Université de Montréal
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